A propos du DAPF
Créé en 1981, le DAPF (Diplôme d’Aptitude Pratique au Français, « Futsuken » en japonais) est considéré comme un diplôme incontournable pour tous ceux qui apprennent la langue française au Japon. Il est organisé par l’APEF (Association pour la Promotion de l’Enseignement du Français au Japon, fondation reconnue d’utilité publique en 2011), sous le patronage du Ministère japonais de l’Éducation, de la Science et de la Technologie, et celui du Service culturel de l’Ambassade de France au Japon.
Ces examens, qui comprennent 7 niveaux, sont les seuls examens attestant de la compétence en français à être officiellement reconnus au Japon. Chaque année, deux sessions (printemps et automne) sont proposées et environ 20 000 candidats sont accueillis dans l’un des 35 centres de passation dispersés à travers tout le Japon. Depuis sa création, plus de 900 000 personnes ont déjà passé les épreuves du DAPF.
Le DAPF-Futsuken a joué un rôle historique dans la modernisation de l’apprentissage du français au Japon. En effet, les épreuves sont conçues en fonction de l’enseignement du français tel qu’il est dispensé en général dans les universités, tout en mettant l’accent sur le côté pratique de l’apprentissage. Car le DAPF a été créé justement pour contribuer à la réforme de l’enseignement des langues dans les universités dans les années 1970-1980 et il a accompagné le passage de la « grammaire / traduction » à l’approche communicative. Signalons aussi que, surtout pour les niveaux supérieurs, cet examen attache de l’importance au rapport entre le français et le japonais, ce qui fait son originalité par rapport aux examens du DELF / DALF.
De trois niveaux en 1981 à sept en 2006 (du plus élevé au plus faible:1kyu / jun 1 kyu / 2 kyu / jun 2 kyu / 3 kyu / 4 kyu / 5 kyu), le nombre de niveaux a augmenté en tenant compte des besoins exprimés par les enseignants ainsi que par les apprenants, pour évaluer plus finement la compétence linguistique.
Il est à noter que dans plusieurs établissements scolaires, le DAPF permet d’obtenir des équivalences pour certaines unités de valeur de français. Il remplace aussi l’épreuve de langue étrangère du concours d’entrée dans certaines universités.
Enfin, à partir de 2013, les titulaires du DAPF 1 kyu sont dispensés de l’épreuve écrite du français de l’examen pour le diplôme de Guide-interprète, organisé par le Ministère du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme.